Questionner, comprendre et utiliser son pouvoir personnel

Questionner, comprendre et utiliser son pouvoir personnel

Au lendemain des élections législatives 2024, nous avons pris la parole sur la notion de pouvoir et ce que cela veut dire pour nous, dans notre vie d’humain-e, dans notre posture d’Entrepreneur-e. Cette période a été tellement renversante pour beaucoup d’entre nous, violente en ce qui me concerne, il était nécessaire pour moi d’aller à la rencontre des mots que souvent on laisse à d’autres. Un moyen parmi d’autres de revenir dans son corps et re-connecter avec son pouvoir d’agir. 

J’invite les membres de la saison Radieuse à répondre à ces questions : C’est quoi le pouvoir pour toi ? Comment tu l’incarnes et comment tu ne l’incarnes pas ? Dans les endroits que tu n’occupes pas, qui occupe la place donc ? 

Je t’invite à répondre à ces questions avant de lire cet article issu de l’échange collectif qui a eu lieu au sein des Étincelles.

I – C’est quoi le pouvoir pour des entrepreneur.e.s  

1. Une vision du pouvoir positive comme négative

Comme on voit le pouvoir, on l’incarne pourrait être la phrase qui résume les définitions des membres des Étincelles : entre la liberté de son temps, la responsabilité de nos mots ou encore l’expression de son autorité intérieure . Chaque vision est unique et intéressante ! 

Marie

“Sur la question de c’est quoi le pouvoir, je fais partie de la team un grand pouvoir implique de grandes responsabilités mais c’est une team pour moi qui est plutôt une team joyeuse. En fait c’est parce qu’avoir du pouvoir c’est cool, c’est quand même une expérience de jouissance c’est-à-dire notamment avec les choix professionnels autour (…) de mon agenda. Personne ne me dit à quelle heure je commence, à quelle heure je finis, quand est-ce que je prends mes vacances (…) et ça (…) c’est un kiff de dingue

Ketty

 “ Le pouvoir, pour moi, c’est vraiment lié [au fait] de pouvoir connecter et suivre mon autorité intérieure. (…) C’est ce qui m’a mené justement vers ce chemin et ce parcours de connaissance de soi, d’aller fouler les ombres, de travailler en étant intègre avec soi-même et de m’honorer. “

Thibaut

“ Le mouvement qui s’est créé ce matin, c’était déjà de comprendre que quand il y a pouvoir il y a responsabilité ! On peut faire le lien avec les pouvoirs politiques et regarder à quel endroit ils prennent leur responsabilité (…) À un niveau plus individuel, on a un grand pouvoir parce que notre parole est écoutée, nos mots sont lus et ça ce sont des prises de conscience que j’ai eu dernièrement.(…)”

2. L’éducation : ce qui forge notre relation au pouvoir

D’où vient notre rapport au pouvoir ? Que cela soit vu d’une manière positive ou négative, la source semble à chaque fois venir de notre enfance. 

Cindy :

“ Par rapport à la question qui l’occupe, je me suis rendu compte que c’est souvent les personnes que je vais mettre sur un piédestal et ça me rappelle un peu cette phrase avec laquelle j’ai grandi “le respect des aînés” et qui chez moi crée une espèce de soumission physique. Pour moi cette phrase (…) ce ne sont pas forcément les personnes plus âgées que moi, ce sont aussi les personnes qui ont une autorité de décision, de connaissance ou économique. Et (…) ça me remet dans mon statut d’enfant face aux parents ! (…) Je repars avec cette idée que toutes les fois où j’ai repris mon pouvoir ce sont souvent  des moments où ça m’a demandé de me détacher de l’autorité (…) de me remettre à égalité (…) de l’adulte à l’adulte”

Ketty :

“Ma mère nous a toujours autorisé des petits à parler librement en tant qu’adulte parce que notre voix comptait (…) Quand bien même, des fois, je choquais d’autres parents qui ne comprenaient pas pourquoi je m’adressais à mes parents de cette façon. Du coup, je me dis que c’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui (…) la souveraineté c’est vraiment ce qui m’importe. Combien même je vois les jeux de pouvoir mais je les regarde avec du recul ! Je sais que ça c’est très fort chez moi.”

Elsa :

“Quand j’étais petite, je trouvais les adultes très cons ! (…) Je trouvais que les adultes avec leurs pouvoirs [que c’était] en fait une connerie sans fin. (…) Je crois que (…)  j’ai jamais trop cru à l’idée qu’on avait pas de pouvoir, qu’on avait pas de puissance. Et j’avais l’impression qu’ils se détournaient de leur propre puissance, leur propre pouvoir, leur propre choix, leur propre vie et ça me questionnait beaucoup (…) Tout ça pour dire que cette question de pouvoir moi ça peut être résumé sur (…) cette perspective de qui veut m’imposer son pouvoir, sa puissance et par conséquent à qui je vais imposer en fait mon pouvoir et ma puissance voilà c’est un peu une question boussole que dans toutes les intéractions que j’ai dans tous les groupes où je navigue, c’est qui veut m’imposer son pouvoir/sa puissance ? et Est-ce que je suis d’accord ou pas d’accord ?”

II – Ce qui nous empêche de prendre notre pouvoir

Il y a de nombreux endroits où l’on s’empêche d’être dans notre puissance personnelle : avec ses collègues, ses partenaires ou encore ses clients. Mais aussi à des endroits stratégiques dans nos entreprises.

1. Où est-ce qu’on n’incarne pas notre pouvoir ?

Avec les autres : ses proches, ses clientes, ses mentors

Lucie :

Le pouvoir pour moi j’ai l’impression que c’est vraiment de la confiance en moi et de l’affirmation. Et je me rends compte que là où je l’incarne pas du tout c’est dans mes relations, (…) je laisse beaucoup de pouvoir aux autres enfin je suis très affectée par mon entourage et par ce qui se passe donc ça ça m’enlève beaucoup de pouvoir et je me rends compte que j’ai beaucoup de choses à travailler à cet endroit-là.”

Catherine :

“ Mon grand challenge, c’est vis-à-vis de mes clientes où je suis à la fois dans la peur de ne pas les accompagner assez ou de ne pas être assez confrontante parce que j’ai peur (…)  de casser la dynamique de changement. Et en même temps, je sais que parfois il faut être confrontante (…) Des fois je sors de mes sessions (…)  un petit peu épuisée (…)  d’être avec des clientes qui sont dans la plainte, dans la victimisation, dans le “j’y arriverai jamais” “ça je saurai pas faire”, etc. “

Nolwenn :

“Finalement quand on devient un entrepreneur on est vraiment face à son propre pouvoir (…) Quand on est salarié (…) on est un peu infantilisé, on a un chef d’entreprise au-dessus de soi. Mais quand on est seul et qu’on devient entrepreneur, on doit laisser ce côté enfant qu’on avait vis-à-vis de l’autorité. (…) Face à son client en fait, on doit trouver sa posture d’adulte à adulte. Moi j’ai le problème de la petite fille parfaite pour être aimé de ses parents donc j’ai tout ce travail à mettre en place vis-à-vis de mes clients pour avoir confiance en moi. Quand je sens quelque chose qui doit se faire, de suivre ce chemin (…) qui vient du cœur en lâchant le mental (…) même si je prends le risque à un moment donné de déplaire”

Dans sa communication et son entreprise

Emilie :

“ J’ai le sentiment de part les échanges que j’ai eu ce matin (…) que mon pouvoir il s’est beaucoup restreint dans le dire parce que je suis (…) plutôt [dans le] faire. Du coup tout ce que je fais n’a pas forcément (…) la résonance que ça pourrait avoir puisque je ne le dis pas. J’ai toujours imaginé que les gens pouvaient comprendre par eux-mêmes et que ça ne nécessitait pas forcément de mettre des mots dessus. Donc c’est important pour moi de remobiliser ce pan de mon pouvoir”

Thibaut :

“Pour revenir à la loyauté je me suis rendu compte aussi qu’elle me limitait dans ma créativité et au niveau entrepreneurial dans mes offres. Ce que j’ai identifié c’était [de me dire] il ou elle propose ça donc qui je suis pour le proposer, parce que ce sera forcément moins bien. Donc en me mettant dans cette posture d’enfant je me déprécie (…) je suis en train de déverrouiller plein de choses sur ce sujet-là. Je peux être (…)  légitime aussi à proposer mes propres offres, à créer mes propres produits et en fixant mes prix (…) en fait on prend notre place “ 

Ketty :

“Si je décline au niveau business, je me rends compte que ça m’a demandé de ne plus suivre les codes de l’entrepreneur (…) à succès (…) et d’oser fonctionner de plus en plus avec une façon authentique tout en acceptant parfois mon manque de structure ou de cadre et parfois de poser mon cadre/ma structure, mais selon ma définition. Donc d’avancer à taton (…) en suivant ma joie, en respectant mes choix et ça me demande de prendre conscience (…) des choix qui peuvent être faits avec le mental versus les choix qui sont vraiment des choix faits avec l’écho de ma vraie puissance intérieure, de mon vrai pouvoir personnel.”

 

Et toi, où est-ce que tu n’incarnes pas ton pouvoir ?

2. Qu’est-ce qui nous empêche d’incarner notre pouvoir ?

Prendre son pouvoir c’est aussi faire face à des peurs ( financière, de déplaire, de blesser…), des doutes ou encore des loyautés conscientes ou inconscientes. C’est ce que nous a partagé Lucie, Shama et Thibaut. 

La peur

Lucie :

“ Et globalement qui prend le pouvoir soit les autres soit la peur en fait de manière général c’est la peur, l’insécurité, la peur financière, la peur de ne pas être à la hauteur …”

Shama :

“J’ai adoré réfléchir à tout ça et et voir où est-ce que je l’incarne où est-ce que je l’incarne pas  je pense que (…) oui j’ai repris de ma puissance (…) quand j’ai créé mon entreprise et que j’ai décidé (…) de mon propre destin en tant que possible. J’ai quand même réalisé qu’ il y a encore des moments où on la laisse sur la table dans ces moments où on a cette peur de ne plus appartenir (…) de ne plus être aimé et donc on se retrouve dans ce truc de conformisme, de [vouloir] rentrer dans le moule pour justement ne pas sortir du groupe”

La loyauté envers nos mentors

Thibaut :

“Dans cette histoire de rapport parents-enfants, ce que j’ai identifié c’est la notion de loyauté. Quand on est dans une relation de loyauté mais qui n’est pas équilibré, on est dans ce rapport parent-enfant [car] on attend l’autorisation de nos parents [pour] pouvoir faire les choses. La semaine dernière, j’ai eu une discussion avec “ma mère” en tout cas une personne que j’avais mis justement sur un piédestal en terme d’outils, en terme d’entrepreneuriat et on a une discussion à cœur ouvert (…) Je suis sorti de ça et je me suis vu prononcer “En fait on a une conversation d’adulte à adulte” Comme si Thibaut prenait enfin sa place d’adulte dans cette relation et non plus d’enfants qui attend l’autorisation de faire son chemin. (…) Peut-être que c’est mon propre pouvoir que je suis en train de prendre”

III – La place du collectif et l’effet domino sur notre pouvoir personnel

Si la famille, les mentors peuvent devenir un frein, le collectif peut a contrario permettre à chacun de reprendre son pouvoir personnel.

Dans sa communication et son entreprise

Magalie :

“ Il y a un équilibre entre c’est quoi mes règles du jeu du pouvoir d’aujourd’hui ? Comment je les re-questionne ? Derrière, il y a des zones que je ne connais pas pour aller vivre des nouvelles zones de pouvoir ou des nouvelles zones de puissance individuelle (…) Du coup quand on fait ou quand on est dans ces énergies là (…) il y a même pas besoin d’en parler [car] quand tu vois quelqu’un qui est complètement dans son délire, dans son feu, ça réveille des trucs chez toi et ça donne envie. Donc je trouve que ça pour moi ça me parle aussi beaucoup dans cette idée de d’aussi faire groupe finalement “

En faisant miroir de la puissance

Amandine :

“C’était aussi faire le lien entre pouvoir individuel et pouvoir collectif quand je suis juste de moi à moi, je ne me rends pas vraiment compte de mon pouvoir. C’est comme si je ne prends pas conscience du contour [et] de l’ampleur de mon pouvoir. Par contre si je suis dans le collectif ou si j’échange ou si j’écoute comme là (…)  c’est comme si ça révèle mon pouvoir individuel

En se réunissant pour former un pouvoir collectif

Shama :

“ Dans les discussions ce qui a émané dès la première discussion c’était la différence entre pouvoir et puissance et tout de suite  quand ces mots sont sortis j’ai pensé à la puissance individuelle et le pouvoir collectif. Du coup je suis allée chercher (…) et Hannah Arendt a fait des travaux sur ça justement en disant que le pouvoir n’est jamais une propriété individuelle ça appartient toujours à un groupe et c’est conféré par un groupe et comment ça peut justement même quand on est dans sa puissance individuelle, comment le pouvoir quand il est aux mains du collectif et si c’est pas le bon collectif comment est-ce que ça peut venir détruire la puissance individuel et j’ai l’impression que c’est beaucoup ce qu’on vit en ce moment ce qu’on ressent en ce moment ce côté accablé du beaucoup de poids sur les épaules”

Les têtes-à-tête des Étincelles sont des espaces de pouvoir si on s’autorise – à l’intérieur – à prendre la parole et à processer. J’aime cette idée de déverrouiller à un endroit ses pouvoirs, sa puissance, ses capacités et sentir que ça peut rayonner autre part et je trouve ça très organique. Tu souhaites tester cet espace libérateur, inscris-toi aux portes ouvertes des Étincelles.

Conclusion

Et toi tu en es où avec ton pouvoir et ta puissance ? 

Cet enregistrement a été fait comme je disais en introduction au lendemain des élections législatives. Pour moi, il était important de faire le lien entre politique, engagement entrepreneurial et ce que nous avons toutes et tous ressenti dans le corps de manière concrète. 

Plusieurs personnes ont partagé leur point de vue, leurs ressentis leur vision de ces mots Pouvoir et Puissance, voici leurs noms et les liens de leur site internet ou de leur réseau sociaux pour continuer à faire lien ensemble.

Les voix des ÉTINCELLES : Qui a parlé dans cet épisode ? 
Les membres des Étincelles cités :
– Lucie Folch : https://www.youtube.com/@LuciefolchMusic

– Ketty Edinval : https://upenmind.fr/qui-suis-je/ 

– Shama Sqalli : https://podcasts.apple.com/us/podcast/baz-voices-of-defiance/id1777464603?l=fr-FR

– Catherine Piette https://www.catherine-piette.be/ 

– Thibaut Gouhier https://www.fauconastral.com/ 

– Cindy Nipau à retrouver sur son compte Instagram « cindy.nipau » 

– Magalie Halley https://www.aimotif.fr/ 

– Marie Labarrière à retrouver sur son compte Instagram « le2ndsouffle » 

-Nolwenn Trevien Baranger à retrouver sur Linkedin 

– Cyrielle Xavir :https://www.resalib.fr/praticien/ 

– Elsa Couteiller : https://elsacouteiller.com/ 

– Emilie Tricaud : https://www.cocrealab.fr/ 

– Amandine Munoz :https://www.amandine-munoz-hypnose-pnl.fr/ 

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Montage et retranscription par Cindy Nipau, podcast manager et membre historique des Étincelles

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N’hésite pas à le partager.  Tu as des questions ? Besoin d’un accompagnement ? À bientôt !

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Créer des alliances pour soutenir sa voix-e

Créer des alliances pour soutenir sa voix-e

En novembre 2024, nous sommes dans une énergie qui allie les nombres 11-2 (celui du mois) et l’énergie 8 (celui de l’année). L’occasion de savoir comment allier les énergies du lien (2) avec celle de l’affirmation (1) et du leadership (8). Deux énergies à priori incompatibles qui pourtant sont de parfaits alliés.

Alors comment peut-on créer une alliance entre des énergies si différentes ?

Ma pratique de Numérologie est collective

Ma pratique de Numérologie est collective

En 2017, j’ai rencontré un praticien Bien-être qui m’a permis de découvrir cette approche de connaissance de soi – atypique pour notre mental, surprenante, ludique, puissante, juste, et très ancienne (Pythagore en est à l’origine).

J’ai eu un véritable FLASH pour cette approche, tant elle est « parlante » pour moi. Quelqu’un m’aurait dit que je me formerai à cela 5 ans auparavant, je ne l’aurais jamais cru.

Créer son propre mode de vie : tout commence par une intention.

Créer son propre mode de vie : tout commence par une intention.

Est-il possible de créer son propre style de vie ?

Chaque année voit l’émergence de nouveaux modes de vie alternatifs : du minimalisme, au nomadisme jusqu’au tiny house movement. Des “lifestyle” souvent pensés pour satisfaire une envie (de liberté, d’épanouissement, de curiosité,…), se créer une vie sur-mesure ou celle de simplement concrétiser ses rêves.

Quel que soit le style de vie que tu souhaites atteindre, il te sera nécessaire de poser une intention, une vision et/ou des objectifs.

Aujourd’hui, je te propose de le faire en suivant l’énergie d’un mois 1 (Janvier 2025) en combinaison avec une énergie collective 9 (celle de l’année 2025) pour savoir naviguer avec ces énergies présentes en nous et autour de nous.

Tu peux écouter la version audio qui se nomme Janvier 2025 : laisse émerger ton intention profonde.

I – INVENTER SON PROPRE MODÈLE DE VIE, DE TRAVAIL ET DE RELATION

Mon exemple : une retraite avant l’heure

Depuis 2023, je suis brassée par cette énergie de la « retraite ». A l’âge de 15 ans, on m’a dit : ” tu n’auras jamais de retraite !” Et ça m’a toujours interrogée, parce qu’à 15 ans, on ne perçoit pas vraiment ce qu’est la retraite. Aujourd’hui, je commence à comprendre, non seulement parce que : j’ai vu mes parents entrer en retraite, j’ai vu tout ce process dans ma vie de salariée – j’ai d’ailleurs toujours trouvé ça un peu étrange – mais aussi parce que j’ai suivi des cours d’économie.

Déjà toute jeune, je me voyais travailler jusqu’à ma mort. Pas forcément le travail au sens rémunérateur, mais au sens activité, être en mouvement tout simplement. Un peu comme ces personnes de 80-90 ans qui s’expriment dans les médias, font des livres, mais aussi qui ont une activité dans la nature ou qui cultivent leur jardin. 

Et je sens que je suis arrivée à cette étape de ma vie où j’ai besoin de fabriquer mon propre modèle de retraite. J’ai envie de mettre une intention sur cette énergie de retraite, une vie sabbatique à l’intérieur de ma vie de création.

Sortir des schémas établis : poser une intention

Il ne s’agit pas d’arrêter mes activités, mais de sortir d’une forme de construction autour de la notion de travail, autour de la notion de métier, autour de la notion d’entrepreneuriat.

Dans cette lenteur qui m’a été proposée, il y a cette idée d’avancer tranquillement, de ressentir l’hiver, de ressentir mon énergie et de ne pas foncer tête baissée dans les énergies sociétales d’affolement, de rentrée, etc. Ça ne m’intéresse pas ! Je n’ai pas besoin de m’agiter. 

Je suis en train d’inventer un modèle de vie, MON modèle de vie. Parce que j’ai assez expérimenté. Après 40 années d’expérimentation, à un moment donné, on peut peut-être se donner une chance d’inventer son modèle de vie, de création ou de relation. 

Et c’est d’ailleurs ce qui va teinter toute mon année 2025 dans mes accompagnements et dans mes espaces de création, de facilitation et de parole. C’est cette idée de t’accompagner, toi, à créer : ton modèle de vie, ton modèle de travail, ton modèle de création, ton modèle de relation. 

C’est à cet endroit-là que j’ai envie de me placer en 2025 et que j’ai envie d’accompagner toutes les personnes qui vont venir dans mes espaces à ressentir cet appel de l’innovation, de la nouveauté, de l’ouverture. Et tous ces mots, c’est quoi ? Ce sont les énergies de l’année 2025 avec l’énergie 9.

II – LES ÉNERGIES DE L’ANNÉE 2025 : INNOVATION & OUVERTURE

Le 9, cette énergie du plein !

Je pourrais faire neuf heures de conférence sur cette énergie, tellement il y a de choses à en dire. Je sors d’une année 9 personnelle. Je l’ai donc intégré pour pouvoir mieux t’en parler. Ces audio-influences sont teintés, de ce que j’ai appris dans ma formation de numérologie, mais aussi de tout ce que j’ai expérimenté. 

Généralement, j’expérimente les énergies de l’année avant le collectif, si j’ose dire. C’est comme si je les vivais deux fois : une fois via mon année personnelle et l’autre fois via l’année collective. Comme si j’avais besoin de comprendre par deux fois que le relâchement, ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est mon besoin et mon désir profond. 

C’est l’occasion de documenter comment j’arrive à construire ma vie sabbatique et ma retraite avant l’heure. Comment je déconstruis tout ça pour vivre ma vie avec le modèle que je sens, mais dont je ne connais ni les contours ni ce qui va se passer. 

Mais il y a cette idée de se détendre dans l’expérience, de se relâcher, et d’être à l’écoute de toutes les tensions pour pouvoir moi-même faire le choix du relâchement. Donc ça va beaucoup passer par le corps, mais aussi par le mental.

L’alliance du corps et du mental

L’année 2025, au niveau collectif en France, on est sur une année où on met la santé mentale au premier plan. C’est la « grande cause nationale ». Ce qui fait miroir à l’année 2023 qui était une année qui parlait beaucoup de santé mentale. 2024 a parlé beaucoup de traumas, des traumas systémiques. Et là, on revient sur la santé mentale. 

C’est intéressant parce que ça fait le lien avec notre année 9 collective. Une année qui vient nous brasser, toutes et tous, sur notre plan mental. Si tu connais la numérologie créative alors tu connais la spirale d’évolution et d’involution. 

Dessus tu trouveras un nombre sur le plan mental. En général, c’est là où il y a beaucoup de blocages et de contrôles. Où le corps est complètement exclu. 

On a beaucoup cheminé collectivement, et je dirais depuis 2020 et en particulier depuis 2023, sur les questions de santé mentale, sur les questions de traumatisme et sur ce que ça provoque dans le corps. Donc par conséquent sur le plan mental, et vice et versa, puisque tout ça communique. Il n’y a pas de séparation malgré tout ce qu’on nous enseigne. 

Alors, comment peut-on faire une cause nationale sur la santé mentale SANS parler de la santé du corps ? Pour moi, il y a quelque chose qui déconne à cet endroit-là. On est obligé de parler du « tout » et le « tout » c’est aussi le 9, il n’y a pas de séparation, nous sommes tous et toutes reliés. 

Notre plan mental – qui est notre manière d’agir dans le monde – va être révolutionné. Ça, c’est un des énormes messages à retenir de l’année 2025.

Une énergie de Clôture et de Naissance

2025 arrive et pousse ta porte et te dit : “tu ne vas pas continuer à agir, à fonctionner, à travailler comme tu l’as fait jusqu’ici !” Cette phrase va peut-être t’amener un soulagement si toi aussi, tu cherches à vivre une vie de retraite. 

Regarde le lien avec la cause nationale du gouvernement français sur la santé mentale. Si on est tous et toutes invités à relâcher notre manière de faire pour en inventer une nouvelle, c’est que ça va nous faire travailler sur ce plan mental. Mais pas comme en 2023 parce que nous avons appris depuis. Il y a beaucoup de connaissances qui sont sorties sur ces sujets, donc nous allons le vivre autrement. 

Et je vais accompagner ce mouvement ! Je me fais une joie d’accompagner ce mouvement ! Depuis plusieurs années, nous sommes invités à faire différemment : consommer différemment, voyager différemment, relationner différemment, relationner entre hommes et femmes différemment, relationner avec les enfants différemment. Tout nous invite à agir différemment. Et ce n’est pas si facile que ça ! Ça demande souvent de lâcher des parts de nous. 

Je t’invite à te demander : 

Qu’est-ce que tu as lâché ces dernières années dans ta manière d’agir ? 

Qu’est-ce que tu ne fais plus comme avant ? 

N’hésite pas à croiser tout ce que je te dis avec les autres guidances, les autres personnes que tu consultes en astrologie, en human design, etc. Toutes les personnes qui te transmettent des messages. Fais des liens, prends le temps de te poser. 

Pourquoi ? Parce que l’année 9 collective, c’est une fin de cycle. Nous sommes arrivés collectivement à une fin de cycle. Et 2023, 2024, 2025 ont été des années collectives, éminemment collectives. C’est-à-dire que les énergies 7, 8, 9, dans un cycle, ont eu plus de poids par rapport à ton année perso. 

Il ne s’agit pas de ne pas regarder ton année personnelle, au contraire c’est intéressant de faire l’alliance entre ton année personnelle et l’année collective pour pouvoir processer chaque mois. C’est ce que je t’invite à faire à travers mes guidances.

L’année 9 est une année de clôture et de bilan, mais c’est surtout une année d’ouverture. Et souvent, c’est ce qu’on oublie de dire. Alors oui, il y a des fermetures, des séparations, des clôtures, mais il y a aussi des ouvertures et des accouchements. 

Plus tôt, je te disais que j’étais en année personnelle 9 l’année dernière. Et j’ai vu beaucoup de personnes enceintes qui ont accouché en fin d’année ou qui accoucheront en ce début d’année. C’est assez impressionnant..

2025, si ça se trouve, sera une année de record au niveau des accouchements. On verra bien, en 2026, au niveau des chiffres, mais potentiellement, c’est une année où il peut y avoir beaucoup de nouveaux humains qui apparaissent. Parce que nous sommes dans une nouvelle ère, et qu’on va ouvrir aussi l’année prochaine un nouveau cycle. 

L’année 2026, sera une année 1, qui représente le positionnement, le soleil, le leadership. Et là, le leadership sera collectif. C’est  le collectif qui va enfin se réveiller et reprendre le pouvoir. SON pouvoir. Et ça veut dire quoi ? C’est un retour à notre humanité. En tout cas, c’est ma lecture. 

Donc en résumé cette année 9, c’est : ouverture, gestation, une année qui parle d’humanisme, d’humanité, de conscience collective, de communauté et d’innovation.

Nous sommes invités chacun et chacune à renaître en nous-mêmes, à reconnecter en notre centre, et c’est précisément ce que le mois de janvier 2025 t’invite à faire en cette année 9.

III – LES INVITATIONS DU MOIS 1 DE JANVIER 2025

Un mois spécial en année 9 : ralentir pour mieux se reconnecter à soi

Janvier 2025 est un mois 1 qui t’invite à te reconnecter à toi et ton centre.

Ce mois de janvier est spécial car il est aligné avec le mois de janvier qui est le premier mois de l’année. C’est comme si on avait deux fois le 1 en janvier 2025. Et ça va être comme ça jusqu’en septembre. Il n’y a qu’en année 9 où il y a ce double alignement. 

Ca renforce le 1. On est invité dans ce premier mois de l’année à faire corps avec la nature, avec notre nature et notre fonctionnement. Le 1, c’est l’énergie de la cohérence, de l’instant, de la présence. C’est l’énergie du je suis, quelle place j’ai, j’existe, je veux, je suis positionné-e. 

Je t’invite à te demander : 

–  est-ce qu’en ce moment tu prends le temps de ressentir la place où tu veux être ?

–  est-ce que tu es à ta juste place ? 

Pour trouver les réponses à ces questions, ça va te demander du temps et de ne pas être dans le tout feu tout flamme de l’action.

Janvier est un mois important qui initie et qui permet de planter les graines dans une année 9 qui nous parle d’ouverture. Pourquoi est-il important ? Parce qu’une des ombres du 9, c’est le trop plein, mais ça peut être aussi la peur du vide.

Une année 9 peut nous dés-ancrer. Alors si tu n’étais déjà pas très ancré, ça peut te mettre dans un flou : trop de choses, trop d’informations, trop de réseaux, trop de gens, trop de contradictions ou trop de choses à faire. 

D’où l’importance de prendre le temps en ce mois de janvier. Janvier qui est toujours un mois initiatique, et là, profite de ce double 1 pour pouvoir vraiment sentir en conscience les graines que tu es en train de planter.

Un mois pour prendre le temps : semer et planter les graines du changement.

Le mois 1, c’est vraiment l’énergie de la légitimité, de la volonté, de l’autorité. Qu’est-ce que tu veux vraiment, profondément, planté comme graine cette année ? Quelle que soit l’année personnelle où tu es, quelle graine as-tu envie de planter ? 

Vous êtes des entrepreneurs, des créateurs, des créatrices, des artistes, des artisans, des artisanes. Vous êtes des personnes qui proposez au monde vos créations, vos messages. Donc vous êtes complètement branchés, et si c’est pas vous, c’est votre entreprise, au collectif. Cela vous demande, peut-être deux fois plus, de réfléchir en conscience aux graines que vous voulez semer et planter cette année. Parce que ce sont des graines qui vont être récoltées dans le cycle suivant. 

Vivre l’hiver en ce moment, ce n’est pas une option. C’est une nécessité, c’est presque une hygiène de soi. C’est une question de santé mentale, ou plutôt de santé de prendre ce temps-là – même si dans le monde dans lequel on vit, c’est presque un luxe. 

Le 9 nous invite, je l’ai dit tout à l’heure, à relâcher nos manières de faire, nos manières de penser, nos manières d’agir dans le monde, nos manières de travailler. Et ça commence en janvier. 

Donc si depuis le 1er janvier, voire fin décembre, tu étais en train de sentir que tu n’avais pas envie de faire grand-chose, eh bien, assume-le, honore-le. Le temps que tu perds à te flageller, à t’en vouloir parce que tu n’as pas fait cette tâche, tu n’as pas envoyé ce message, etc., c’est du temps et de l’énergie que tu prends à ton détriment. 

Voilà ce que j’avais envie de te partager pour ce mois de janvier 2025.

Un mois pour embrasser nos individualités : loin des limites du collectif.

Pour résumer, l’Année 9 est une année d’ouverture et d’innovation. Elle vient nous faire travailler sur notre manière d’agir dans le monde. 

Janvier 2025 est un mois 1 et un double 1, qui nous demande de rester dans notre axe, de rester dans notre corps, de rester dans notre leadership, de sentir notre volonté et notre indépendance d’esprit. 

Le 9 est une énergie collective, une énergie de communauté et on peut s’y noyer. Donc dans toute cette énergie et ce dialogue entre notre individualité et le collectif, il y a besoin que tu sois positionné-e, que tu sois en mode leader et que tu saches où tu veux aller. 

On ne peut plus être dans les collectifs qui étouffent nos individualités ! Que cela soit à l’école (mettre des uniformes aux enfants, par exemple) à l’église, au travail, etc. En gros, tout ce qui écrase nos individualités. 

C’est toute la notion d’universalisme, de penser que tout le monde pense pareil. J’écoutais encore quelqu’un qui parlait comme si sa pensée était la vérité. Il disait en plus que nous sommes arrivés dans une ère où toutes les sensibilités sont exposées et que ce n’est pas normal. Et lui, il parlait d’universalisme. Je suis contre ce type de message, parce que oui, ma sensibilité est importante, je l’ai suffisamment écrasée en croyant que je n’étais pas normale. Pourquoi ? Parce qu’il y a un collectif qui pèse avec ses normes, et ça, on doit en sortir. De toute façon, on va en sortir ! On est déjà sur ce chemin, cette décennie nous a emmenés là-dessus. 

On va en sortir avec notre individualité, à ne pas confondre avec l’individualisme, ce n’est pas la même chose. L’individualisme c’est ce qui nous pousse à se sentir séparés, à nous sentir supérieurs, à avoir aussi des gens qui pensent être nos chefs, à détenir la vérité, cette organisation pyramidale, à avoir ces personnes sachantes qui dirigent le monde, cette poignée de personnes qui prennent des décisions pour toute une humanité, voire même au-delà de l’humanité. Ce temps-là est fini !

Janvier est un mois idéal pour semer des graines en conscience et cela doit partir d’une posture de légitimité, d’autorité, de volonté et d’indépendance d’esprit. Parce que si ton élan est de partir en mode sacrifice par rapport à ton accompagnement, ça ne sera évidemment pas bon. 

Nous sommes en train de construire un autre modèle entre le collectif d’un côté et l’individu de l’autre. Enfin plutôt, l’individu à l’intérieur du collectif et une bande de leaders. C’est ce qu’on est en train d’inventer et de créer comme modèle.

Un mois pour accepter sa lumière : de leader à leader

Et ça, les systèmes en place ne connaissent pas. Évidemment qu’il va y avoir de la résistance ou qu’il y a des gens comme Elon Musk qui vont venir nous dire quoi faire et quoi penser. C’est tout l’inverse de l’énergie 9 qui nous parle d’humanisme. C’est aussi ça le dialogue dans l’ombre et la tension entre le 1 et le 9. 

Soit on est dans une individualité collective où on parle de leader à leader et on arrête d’être dans une posture de sachant vis-à-vis des autres, et aussi d’avoir cette posture de je ne sais rien. Oui, dans l’absolu, on ne sait rien. Mais pourquoi par rapport à telle personne, tu as l’impression de ne rien savoir ? Pourquoi tu te mets dans cette posture ? 

C’est pourquoi l’année 9 vient brasser toutes nos énergies mentales, qui que tu sois, et même les gens qui n’écoutent pas la numérologie vont avoir ce reset de comment on agit dans le monde. Donc je t’invite à te poser avec tous ces sujets pour voir ce qui te parle, ce qui ne te parle pas du tout. Note-le et ferme ton cahier. Il n’y a pas besoin d’y réfléchir, tu verras le mois prochain ou à la fin de l’année, peu importe. 

Je t’invite à stocker et enregistrer cette guidance pour la relire en septembre-octobre 2025. Tu verras les résultats de ce que tu as semé, de ce qui s’est passé, et tu en auras besoin pour entamer le chemin collectif du 1 qui se présentera à partir du mois d’octobre et en 2026. 

Voilà pourquoi je dis que cette guidance est importante, car 2025 est notre guide. Et si 2025 est un guide, c’est que toi aussi, avec ta propre vibration, ta propre spirale, ta propre interprétation du monde,… tu es aussi un ou une guide. Et c’est aussi d’accepter d’être ce guide, cette guide pour les autres sans rien avoir à faire à part allumer ta lumière. 

Donc moi la question que je vais te poser c’est : 

Est-ce que ta lanterne est allumée ? Est-ce que ton feu brille ? Est-ce que tu es dans ce 1 du mois de janvier ?

– Avant même de planter les graines d’ailleurs : Est-ce que tu existes ? Est-ce que tu reconnais ton identité, ton originalité, ton positionnement ? 

Dans une année d’ouverture, on va éclater les frontières et nos murs intérieurs. C’est pour ça qu’on parle de chaos avec le 9, mais en même temps c’est un chaos extrêmement organisé parce que derrière on fait de l’espace, on crée du vide pour amener du nouveau. 

Et donc la question sur laquelle je vais terminer, c’est  : 

Quelle intention tu as envie de semer cette année ? C’est le travail du mois de janvier, de l’espace-temps de ces 31 jours de janvier 2025. Quelle intention ?

Un mois pour prendre le temps de poser son intention : vision 2030 Projet 25

Tu vois bien que le travail sur la vision ou le travail sur les bilans demandent du temps. Donc ne t’inquiète pas si tu n’as pas une vision claire de ce que tu veux faire

Si tu sens un élan, mais que tu n’as pas les formes ou que tu n’as pas le comment, ça va venir. 

Et ça, je t’en reparle en mars avec le programme Vision. C’est un programme collectif pour des entrepreneurs matures, des entrepreneurs artistes, des entrepreneurs artisans et/ou artisanes. Il y a cette dimension entrepreneuriale, mais aussi cette dimension d’artiste qui invente des nouveaux modèles et qui ose sortir du connu.

Dans Vision 2030 Projet 25, on va beaucoup plus loin, on est sur une vision 2030 qu’ on va ramener à 2025 pour mener un de tes projets de cœur et on va l’accompagner pour qu’il se réalise. C’est la nouveauté de cet accompagnement. 

On va travailler sur la vision de tes créations, de ta vie, et en même temps, on va accompagner ton projet, dans un deuxième temps à l’aide de la numérologie et d’un outil qui s’appelle le cycle d’accomplissement. C’est un outil dédié à la création et au développement de projets. 

Je pense qu’on est suffisamment prêts et prêtes pour embarquer dans un accompagnement qui parle de vision et d’accompagnement au projet. On va s’amuser, et ça, ça va démarrer fin mars ! 

D’ici là, tu peux aussi faire les rendez-vous individuels de numérologie créative pour ton thème personnel, approfondir une question, un sujet, que ça soit de l’ordre professionnel, personnel, business, ou tout en même temps. 

Les rendez-vous individuels de numérologie créative ont lieu uniquement en janvier-février puis en septembre-octobre. Je ne les fais pas dans d’autres périodes donc, si tu as envie de venir, ce sera un plaisir de t’accueillir dans ces séances. 

Je pense que j’ai dit beaucoup de choses sur le mois de janvier et sur 2025, mais je n’ai pas parlé de la partie ombre.

Un mois dans l’ombre : oU l’art de se sentir illégitime.

C’est le syndrome de l’imposteur. Car si tu te sens illégitime au lieu de sentir ta propre autorité, qu’est-ce que tu fais ? Tu obéis. Et à qui on obéit ? Aux normes, à l’État, à un gouvernement, à son conjoint, etc. Le 1 te demande d’être ta propre autorité. Je pense qu’il n’y a rien de plus difficile que de valider tes propres décisions et d’être dans une posture de l’adulte. 

Le 1 dans l’ombre, c’est aussi la retenue : retenir son élan, retenir son rayonnement, retenir qui tu es. C’est un sujet dont je parle beaucoup ! Si tu sens que tu as de la retenue, il est peut-être intéressant de se questionner : 

    • Où est-ce que je me retiens ? 
    • Où est-ce que ça se manifeste même dans le corps ? À quel endroit du corps je ressens une tension ? 

Le 1 dans l’ombre, c’est aussi le fait de ne pas affirmer ses prises de position, d’être passif ou  indécis. C’est le fait de parler en on, au lieu de parler en JE.

IV – UNE ANNÉE POUR PENSER, INCARNER ET ASSUMER SES MODÈLES DE VIE

Je pense qu’on est beaucoup à ressentir les nouveaux modèles qui arrivent et qu’ils vont passer par nous, par notre corps et par notre expérience. Évidemment, ils ne peuvent pas passer par l’extérieur. Nous sommes cette génération de transition, du XXe au XXIe et au IIe millénaire et plus. 

Nous sommes cette génération qui portons en nous les nouveaux modèles, qui a dû se défaire des anciens pour aller dans le nouveau. Nous sommes des passerelles ! Nous sommes des passeuses et des passeurs !

Tu le sais. Tu le sens. Tu es arrivé-e à une maturité par rapport à tout ce que tu as fait jusqu’ici, il y a un autre temps qui s’en vient. Et je te propose de cheminer, de voyager et d’innover ensemble. Innover dans le sens : faire du nouveau de l’intérieur comme une forme d’accouchement. 

Je t’invite à te demander : 

  • De quoi ou de qui vas-tu accoucher cette année ? 
  • Quel nouveau modèle tu as envie d’incarner, même si tu ne connais pas tous les contours ? 

Donne lui un nom, moi j’appelle ça la retraite, la vie sabbatique. Je sais bien que ce sont juste des concepts. 

C’est un mouvement qui mixera cette notion de retraite avec ma vie d’entrepreneure, d’artiste et de créatrice. Qu’est-ce que ça pourrait donner comme autre nom ? Je n’en sais rien, j’ai pas le nom de mon mouvement encore, mais je suis, tu es, nous sommes cette personne qui invente un mouvement. 

Tu  es cette personne dans ton milieu et dans ton champ d’expérience, alors assume ce positionnement. Parce qu’on va avoir besoin de toi collectivement en cette année de renouvellement de tous nos modèles. On va avoir besoin de personnes très ancrées pour pouvoir inventer ces modèles-là. 

Et ça ne va pas être mental, ça va passer par nos corps d’humains et par nos expériences. 

Voilà ce que je voulais te dire pour janvier 2025.

Conclusion

Je t’invite à mettre en marche ton intention, à sentir que ton envie d’initier même si tout n’est pas fait. Ce n’est pas parce que tu inities ce mouvement de ton intention que ça a pris corps. C’est intéressant de le voir ainsi pour enlever toute forme de pression. 

Lorsqu’on pense à l’intention, mais qu’on n’a pas encore son plan, sa vision tout à fait claire et tous ses objectifs calés, c’est parce que l’intention a d’abord besoin d’émerger. Et quand tu fais émerger cette intention, détends-toi là-dedans et emmène dans ta visualisation, emmène cette intention jusqu’à la fin de l’année et au-delà. 

Ce n’est pas une intention qui doit se réaliser là, demain. Tu le sais, mais visualise-la pour que ça s’ancre dans ton corps. 

C’est comme mon intention de retraite et de vie sabbatique, je sais très bien que je ne vais pas avoir résolu tous les problèmes et tous mes questionnements cette année. Mais par contre, je prends cette intention, je la marche, j’en parle, j’en parle tout le temps, tous les jours, pour essayer justement qu’elle s’incarne. 

Pour attirer à moi les opportunités, les synchronicités, les actions, les idées, les intuitions qui vont me permettre d’incarner cette nouvelle vision et ce nouveau modèle de vie que j’ai envie d’avoir pour moi.

C’est ça marcher son intention.

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